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Suzanne Collins
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MOOMOMOMMomo
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ibsnuggs
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Curtis Baldwin
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A chick that works in a cubicle
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Claude Debussy - Monsieur Croche et autres écrits
Il faut débarrasser la musique de tout appareil scientifique. La musique doit humblement chercher à faire plaisir ; il y a peut-être une grande beauté possible dans ces limites. L'extrême complication est le contraire de l'art.

Monsieur Croche et autres écrits - Claude Debussy
Il faut que la beauté soit sensible, qu'elle nous procure une jouissance immédiate, qu'elle s'impose ou s'insinue en nous sans que nous ayons aucun effort à faire pour la saisir. Voyez Léonard de Vinci, voyez Mozart. Voilà de grands artistes !

Antoine de Saint Exupéry - Terre des hommes
Ce qui me tourmente, les soupes populaires ne le guérissent point. Ce qui me tourmente, ce ne sont ni ces creux, ni ces bosses, ni cette laideur. C'est un peu, dans chacun de ces hommes, Mozart assassiné.

Camille Saint Saëns - Regard sur mes contemporains, édition 1990
La tentation, pour moi, était irrésistible. Je me faufilais dans les couloirs, je me blottissais dans les loges, j'arrivais toujours à attraper quelques bribes de musique, et je rapportais dans les classes une odeur de Beethoven et de Mozart qui sentait fortement le fagot.

Théophile Gauthier - Mademoiselle de Maupin (1835)
La pensée d'un amant est un gouffre plus profond que la baie de Portugal, et il est bien difficile de dire ce qu'il y a au fond d'un homme ; la sonde serait attachée à une corde de cent mille toises de longueur, et on la déviderait jusqu'au bout, qu'elle filerait toujours sans rien rencontrer qui l'arrêtât.

Théophile Gauthier - Fortunio
Le devoir de tout écrivain est de débrouiller devant son lecteur l'écheveau qu'il a emmêlé à plaisir et de dissiper les nuages mystérieux qu'il a assemblés lui-même, dès le commencement de l'ouvrage, pour empêcher d'en apercevoir trop clairement la fin.

Françoise d'Aubigné, Marquise de Maintenon - Les mémoires et lettres de Madame de Maintenon (1719)
Les larmes sont, pour ceux qui en répandent aisément, comme une monnaie dont ils paient comptant le tribut que nous devons tous à la douleur et à la pitié.

Robert Desnos - A la mystérieuse
J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé, couché avec ton fantôme qu'il ne me reste plus peut-être, et pourtant, qu'à être fantôme parmi les fantômes et lus ombre cent fois que l'ombre qui se promène et se promènera allègrement sur le cadran solaire de ta vie.

Suetone - Vies des douze Césars : Tibère et Caligula
Indifférent à l'égard des dieux et de la religion, car il s'adonnait à l'astrologie et croyait fermement que tout obéit à la fatalité, il avait cependant une peur excessive des coups de tonnerre, et, lorsque le temps était orageux, il ne manqua jamais de placer sur sa tête une couronne de laurier, parce que ce genre de feuillage passe pour être à l'abri de la foudre.

Alfred de Musset - Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée
Qu'il arrive ici une visite, vous allez peut-être avoir de l'esprit ; mais je suis seule, vous voilà plus banal qu'un vieux couplet de vaudeville ; et vite, vous abordez votre thème, et, si je voulais vous écouter, vous m'exhiberiez une déclaration, vous me réciteriez votre amour. Savez-vous de quoi les hommes ont l'air en pareil cas ?

Alfred de Musset - Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée
LE COMTE : C'est le temps qui vient de changer. Il pleut et il grêle à faire plaisir. On vous apporte un troisième bonnet, et je crains bien qu'il n'y ait un rhume dedans.

George Sand - Lettre de George Sand à Alfred de Musset
Tu te sentais jeune, tu croyais que la vie et le plaisir ne doivent faire qu'un. Tu te fatiguais à jouir de tout, vite et sans réflexion... Suspendu entre la terre et le ciel, avide de l'un, curieux de l'autre, dédaigneux de la gloire, effrayé du néant, incertain, tourmenté, changeant, tu vivais seul au milieu des hommes ; tu fuyais la solitude et la trouvais partout.

Georges Duby - Le dimanche de Bouvines - 27 juillet 1214
Les événements sont comme l'écume de l'histoire, des bulles, grosses ou menues, qui crèvent en surface, et dont l'éclatement suscite des remous qui plus ou moins loin se propagent. Celui-ci a laissé des traces très durables : elles ne sont pas aujourd'hui tout à fait effacées. Ces traces seules lui confèrent existence. En dehors d'elles, l'événement n'est rien. Donc c'est d'elles, essentiellement, que ce livre entend parler.

Georges Duby - Le temps des cathédrales. L'art et la société, 980-1420
À ce moment, dans Florence, alors que Ghiberti s'apprêtait à rédiger sur son œuvre des Commentaires, comme César sur ses victoires, Masaccio plaçait son propre visage parmi celui des apôtres du Tribut. Un visage d'homme. Le visage aussi de la liberté de l'artiste.

Georges Duby - Le mariage au moyen âge
C'est le mariage qui fait le pouvoir : le chevalier ne convoite une femme que pour les richesses qu'elle peut lui apporter et celui qui réussit un bon mariage se hausse au rang des puissants.

Frison Roche - La grande crevasse
Point n'est besoin de parler. Leurs cœurs battent à l'unisson. Pour Zian, cette heure restera marquée dans sa vie comme une double réussite ; il a conquis un cœur, l'a rendu à la vérité. Il a voulu faire aimer la montagne et, à travers la montagne, c'est lui qu'on aime, et il aime aussi. En cette cristalline matinée, il se sent plus riche que nul être au monde. C'est bien un royaume qu'il offre à Brigitte.

Frison Roche - Premier de cordée
À cet endroit, la muraille semble, par un effet de perspective, se retourner sur elle-même, se ployer, s'effiler, et, prenant son élan sur ses larges bases bien étagées jusqu'aux vallées glaciaires, elle se redresse d'un jet jusqu'au ciel qu'elle troue d'un seul coup, semblant vouloir atteindre les au-delà mystérieux ; le grimpeur se trouve bien petit, minuscule, tout écrasé qu'il est par les dimensions inhumaines de la montagne.

Frison Roche - Premier de cordée
Le drame était sur la montagne, mais impavide et souveraine, elle montait la garde sur les vallées d'alentour, insensible aux pensées des hommes qui gîtaient dans ses flancs, frileusement pelotonnés dans leurs cabanes de pierre.

Comtesse de Ségur - Les malheurs de Sophie
Mon Dieu, mon Dieu ! qu'ai-je fait ? dit-elle. Je ne voulais qu'y goûter, et j'ai presque tout mangé. Maman va s'en apercevoir dès qu'elle ouvrira la boîte ; elle devinera que c'est moi. Que faire, que faire ?... Je pourrais bien dire que ce n'est pas moi ; mais maman ne me croira pas...

Michel Eyquem de Montaigne - Essais
Toutes les opinions du monde en sont là, que le plaisir est notre but, quoiqu'elles en prennent divers moyens ; autrement, on les chasserait d'arrivée, car qui écouterait celui qui pour sa fin établirait notre peine et mésaise ?