C'était son coin. Au bord du canal de l'Ourcq, Quai de l'Aisne, pas loin de l'église de Pantin, juste après le pont Delizy. Il avait sa borne à lui, son territoire de chasse. Son petit siège naturel où il venait poser ses fesses tous les matins, avant que le jour se lève sur la glorieuse cité. M. Siméon, veuf et retraité des Postes et Télécommunications, ne manquait jamais un seul rendez-vous.