Il se leva, me saisit par la tête et s'approcha pour me sentir : sûrement, comme bon chien de chasse, il avait dû reconnaître à mon haleine ce que j'avais mangé. Et pour mieux s'informer de la vérité, avec la grande rage qui l'étouffait, il me prit la tête à deux mains, m'ouvrit la bouche plus que de raison, et inconsidérément y plongea son nez, qu'il avait long et effilé, et qu'en ce moment la colère avait accru d'une palme, en sorte que sa pointe touchait mon gosier.