Commentaires récents

crymfox
The website just gives me an error message unfortunately: "The origin web server is not …

Temple Grandin
Why are we postin eugenics???????????

typing text
Growth is mis-spelled at the end of the quote.

Anonymous
I am very addicted to monkeytype haha, just hit 10k tests on there

A honest socialist said...
nonsense propaganda

Plus

progression's citations

Tout citations

Bernard Pivot - Dictée 2001
Dépourvus du moindre biscuit de survie, certains se sont sustentés avec des harengs pacqués, des clovisses charnues, avec du phytoplancton, voire des rhodophycées, et ont ainsi survécu. Croisant des vraquiers ou des thoniers, vainquant des vents cycloniques, ils se sont aussi dégagés de lames qui les auraient engloutis.

Roger Frison-Roche - Djebel Amour
Désormais, elle évoluait dans le milieu où depuis toujours elle ambitionnait de vivre ; certes, elle n'était qu'un serviteur privilégié, mais il ne tenait qu'à elle, elle en était certaine, de franchir rapidement les échelons qui la séparaient encore d'un monde qu'elle voulait conquérir.

Roger Frison-Roche - Djebel Amour
Dans l'enthousiasme de ses vingt et un ans, Aurélie tournoyait, serrait plus fort dans ses bras les pigeons voyageurs dont elle était chargée de recueillir les messages et qui constituaient la seule liaison rapide entre le gouvernement replié et l'état-major de l'armée. Le député Steenackers, ministre des Postes, lui avait confié cette tâche à laquelle elle se donnait de toute son âme de patriote.

Roger Frison-Roche - Djebel Amour
Aurélie, pour la première fois depuis ses fiançailles, douta de son avenir. Cependant malgré son angoisse, peut-être à cause aussi d'une certaine déception, la jeune femme subit le charme envoûtant de ces lieux de prière.

François de la Rochefoulcaud
Ce qui fait que si peu de personnes sont agréables dans la conversation, c'est que chacun songe plus à ce qu'il veut dire qu'à ce que les autres disent.

François de la Rochefoulcaud
Il est des gens si remplis d'eux-mêmes que, lorsqu'ils sont amoureux, ils trouvent moyen d'être occupés de leur passion sans l'être de la personne qu'ils aiment.

Claude Debussy - Monsieur Croche et autres écrits
Il faut débarrasser la musique de tout appareil scientifique. La musique doit humblement chercher à faire plaisir ; il y a peut-être une grande beauté possible dans ces limites. L'extrême complication est le contraire de l'art.

Monsieur Croche et autres écrits - Claude Debussy
Il faut que la beauté soit sensible, qu'elle nous procure une jouissance immédiate, qu'elle s'impose ou s'insinue en nous sans que nous ayons aucun effort à faire pour la saisir. Voyez Léonard de Vinci, voyez Mozart. Voilà de grands artistes !

Antoine de Saint Exupéry - Terre des hommes
Ce qui me tourmente, les soupes populaires ne le guérissent point. Ce qui me tourmente, ce ne sont ni ces creux, ni ces bosses, ni cette laideur. C'est un peu, dans chacun de ces hommes, Mozart assassiné.

Camille Saint Saëns - Regard sur mes contemporains, édition 1990
La tentation, pour moi, était irrésistible. Je me faufilais dans les couloirs, je me blottissais dans les loges, j'arrivais toujours à attraper quelques bribes de musique, et je rapportais dans les classes une odeur de Beethoven et de Mozart qui sentait fortement le fagot.

Théophile Gauthier - Mademoiselle de Maupin (1835)
La pensée d'un amant est un gouffre plus profond que la baie de Portugal, et il est bien difficile de dire ce qu'il y a au fond d'un homme ; la sonde serait attachée à une corde de cent mille toises de longueur, et on la déviderait jusqu'au bout, qu'elle filerait toujours sans rien rencontrer qui l'arrêtât.

Théophile Gauthier - Fortunio
Le devoir de tout écrivain est de débrouiller devant son lecteur l'écheveau qu'il a emmêlé à plaisir et de dissiper les nuages mystérieux qu'il a assemblés lui-même, dès le commencement de l'ouvrage, pour empêcher d'en apercevoir trop clairement la fin.

Françoise d'Aubigné, Marquise de Maintenon - Les mémoires et lettres de Madame de Maintenon (1719)
Les larmes sont, pour ceux qui en répandent aisément, comme une monnaie dont ils paient comptant le tribut que nous devons tous à la douleur et à la pitié.

Robert Desnos - A la mystérieuse
J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé, couché avec ton fantôme qu'il ne me reste plus peut-être, et pourtant, qu'à être fantôme parmi les fantômes et lus ombre cent fois que l'ombre qui se promène et se promènera allègrement sur le cadran solaire de ta vie.

Suetone - Vies des douze Césars : Tibère et Caligula
Indifférent à l'égard des dieux et de la religion, car il s'adonnait à l'astrologie et croyait fermement que tout obéit à la fatalité, il avait cependant une peur excessive des coups de tonnerre, et, lorsque le temps était orageux, il ne manqua jamais de placer sur sa tête une couronne de laurier, parce que ce genre de feuillage passe pour être à l'abri de la foudre.

Alfred de Musset - Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée
Qu'il arrive ici une visite, vous allez peut-être avoir de l'esprit ; mais je suis seule, vous voilà plus banal qu'un vieux couplet de vaudeville ; et vite, vous abordez votre thème, et, si je voulais vous écouter, vous m'exhiberiez une déclaration, vous me réciteriez votre amour. Savez-vous de quoi les hommes ont l'air en pareil cas ?

Alfred de Musset - Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée
LE COMTE : C'est le temps qui vient de changer. Il pleut et il grêle à faire plaisir. On vous apporte un troisième bonnet, et je crains bien qu'il n'y ait un rhume dedans.

George Sand - Lettre de George Sand à Alfred de Musset
Tu te sentais jeune, tu croyais que la vie et le plaisir ne doivent faire qu'un. Tu te fatiguais à jouir de tout, vite et sans réflexion... Suspendu entre la terre et le ciel, avide de l'un, curieux de l'autre, dédaigneux de la gloire, effrayé du néant, incertain, tourmenté, changeant, tu vivais seul au milieu des hommes ; tu fuyais la solitude et la trouvais partout.

Georges Duby - Le dimanche de Bouvines - 27 juillet 1214
Les événements sont comme l'écume de l'histoire, des bulles, grosses ou menues, qui crèvent en surface, et dont l'éclatement suscite des remous qui plus ou moins loin se propagent. Celui-ci a laissé des traces très durables : elles ne sont pas aujourd'hui tout à fait effacées. Ces traces seules lui confèrent existence. En dehors d'elles, l'événement n'est rien. Donc c'est d'elles, essentiellement, que ce livre entend parler.

Georges Duby - Le temps des cathédrales. L'art et la société, 980-1420
À ce moment, dans Florence, alors que Ghiberti s'apprêtait à rédiger sur son œuvre des Commentaires, comme César sur ses victoires, Masaccio plaçait son propre visage parmi celui des apôtres du Tribut. Un visage d'homme. Le visage aussi de la liberté de l'artiste.